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Le jardin

 


Le projet de Dedans / Dehors repose sur l’idée d’un sol non attribué, ouvert aux habitants et visiteurs du quartier. Nous avons une volonté de forte présence du végétal, aussi l’ouverture que nous envisageons pourra prendre la forme d’un jardin partagé bénéficiant d’un local associé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Le jardin partagé

 

L’est parisien est maillé d’un réseau dense de jardins partagés, dont le plus proche se trouve juste de l’autre côté de la rue : Papilles et Papillons. Le jardin de la parcelle pourra donc trouver une complémentarité avec ces jardins, soit par la nature des plantations, soit par une activité complètement différente, plus orientée sur l’interaction entre la nature et l’art , pouvant prendre la forme d’un lieu de pratique du land art par exemple.
Le local ouvert  Imaginé comme un atelier à tout faire, lieu d’exposition, d’ouverture et de transmission, cet espace pourra être partagé entre les besoins des jardiniers-paysagistes-artistes en journée et les besoins des habitants et des voisins en soirée.
Le jardin est indépendant de l’immeuble, mais l’immeuble est dépendant du jardin : c’est ce dernier qui fait l’interface entre le quartier et les logements.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Points forts


Aujourd’hui le terrain est une friche avec un sol à la qualité probablement médiocre.
Ses atouts pour en faire un lieu vivant sont à nos yeux : orientation plein sud, présence d’arbres existants (érables), caractère traversant de l’allée semi-privée en bordure ouest.

 

Partage


Conformément au principe fondateur du groupe, le jardin n’appartiendra pas aux habitants de l’immeuble.
Dès la phase d’études du projet, il sera proposé en gestion à une association de quartier, existante ou à créer, dans le but d’accueillir jardiniers, amoureux de la nature, enfants, curieux etc.
Cette association cherchera la complémentarité avec le jardin partagé voisin Papilles et Papillon. Elle pourra notamment intégrer des participants venant de la parcelle du 9 rue Gasnier-Guy dans un esprit de mutualisation plus globale de nos deux projets.

 

Traversée


Le jardin devra s’annoncer et être visible depuis l’espace public et vécu au quotidien.
Pour favoriser l’interaction et les échanges entre les habitants et les jardiniers, nous proposons de créer l’accès à l’immeuble au travers du jardin.
De même, nous proposons que l’allée latérale, privatisée par les résidents voisins mais propriété de la SEM Paris Seine, s'ouvre et devienne partie intégrante de ce jardin.
Cela permettra à la fois de l’agrandir et le rendre poreux vis-à-vis des deux rues et de faire profiter à ces résidents d’un passage plus chaleureux et moins protectionniste. Des restrictions d’accès pourront être envisagées à la manière des espaces gérés selon la charte « main verte », en fonction de la présence des adhérents, mais la volonté est une ouverture maximale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments


Même si nous imaginons que le jardin sera géré par une association ou un groupe autre, nous proposons un programme qui pourra servir de base à la mise en oeuvre de cet espace partagé :


recyclage création d’un point de compostage, accessible aux habitants du quartier, poulailler...

 

socialisation & éducation mise en culture d’un potager collectif, réalisation d’un « gazon » central, destiné à accueillir personnes, événements, accompagnés ou non d’un coin jeux pour enfants et/ou d’un barbecue.

 

Biodiversité : rendre habitée la « forêt » par la pose de nichoirs, accueil d’une ruche, création d’une mare

 

Créativité : création de massifs floraux, culture sur bottes de paille, réalisation de bijoux
d’herbes, construction d’une « cabane » résidence d’artiste en herbe...


Dimension & évolution


Le terrain a une surface sensiblement inférieure aux jardins partagés environnant. Les pistes proposées ne pourront donc certainement pas toutes êtres suivies en même temps, mais le jardin sera vivant et évoluera dans le temps pour explorer encore d’autres options...

Option


Une autre piste pour le jardin serait d’en faire un lieu de création, suivant l’exemple du jardin des soupirs avec ses peintures. Il deviendrait un lieu support d’expérimentations paysagères,  artistiques, sociales, environnementales...
Il pourrait par exemple accueillir en résidence des artistes, paysagistes, travaillant en lien avec le végétal ou la biodiversité, impliquant des personnes du quartier.
Nous pensons au principe du festival des jardins de Chaumont sur Loire, en toute modestie à l’échelle de la parcelle, ou encore à l’intervention de l’artiste japonaise Kinya Maruyama pour le jardin étoilé de Paimboeuf dans le cadre de la biennale Estuaire 2007...

 

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